Charriol Gran Celtica SuperSportS
La marque Charriol, sur laquelle souffle cette année un vent de renouveau et de modernité, donne une seconde vie à son chronographe Celtica. L’occasion de se pencher sur la montée en gamme d’une montre via son relifting, un travail aussi bien sur les matériaux que le design et la mécanique.
Premier élément très impactant : le mouvement. La version « haut de gamme » de la Celtica se dote d’un robuste mouvement automatique Valjoux 7750 (quand la Celtica classique est animée par un mouvement quartz), certainement l’un des plus fiables de sa catégorie.
Le boîtier gagne 2 mm et adopte un diamètre plus viril de 46 mm. Ce gain se ressent également sur l’affinement de la lunette pour une meilleure vision du cadran qui, nous le verrons plus tard, mérite le détour.
Le fond transparent du boîtier laisse apparaître le Valjoux 7750 qui a été équipé d’une masse oscillante découpée au laser laissant apparaître le signifiant du logo.
Les poussoirs ont été arrondis par rapport à la version quartz. La finition joue avec une alternance polissage/sablage du plus bel effet.
Le cache-corne est abandonné pour des cornes visibles et creusées d’entrées d’air rappelant celles des muscle cars.
La glace en forme de chips est taillée sur ses deux surfaces pour éviter l’effet « loupe » selon l’angle de vision du porteur de la montre.
L’étanchéité passe de 3 à 10 ATM.
La montre est déclinée en deux versions. L’une est habillée d’un cadran noir avec du luminova rouge sur les aiguilles, l’autre d’un cadran guilloché nid d’abeilles avec du luminova violet sur les aiguilles ainsi que derrière la turbine à 9 heures.
Le cadran présente 3 compteurs. A 12 heures, le compteur prend la forme d’un écusson qui n’est pas sans rappeler celui de certaines marques de voitures de course. A 3 heures, un double-guichet affiche date et jour.
A 9 heures, une sorte de turbine marque les secondes et anime superbement le cadran.
Côté prix, la Gran Celtica sera disponible pour environ 3 200 €