Pequignet Rue Royale
La montre Rue Royale de Pequignet est un garde-temps d’une rare élégance doté du remarquable calibre Royal, figure de proue de la Haute Horlogerie française.
Un mot tout d’abord sur la manufacture Pequignet. Avec des montres entièrement conçues et fabriquées à Morteau, dans le Doubs, Pequignet peut aujourd’hui s’enorgueillir d’avoir eu l’audace et le courage d’investir dans le développement de leur propre calibre, un mouvement totalement intégré. Le visionnaire Didier Leibundgut, créateur de la marque, a fait face aux obstacles financiers et techniques pour créer la légende de Pequignet et de son fameux calibre Royal. Son oeuvre impose tout simplement le respect.
Parmi les 10 versions proposées par la manufacture (boîtier en acier, or jaune, or rouge, cadran argenté opalin, noir opalin, noir charbonneux, argenté guilloché), c’est la version 9010437 CG qui est présentée dans cette revue.
Le cadran
Le cadran argenté présente un guillochage nid d’abeilles d’une grande finesse sur la grande majorité du cadran. L’indicateur de réserve de marche a, quant à lui, bénéficié d’un guillochage particulier.
A 12 heures,sous la fleur de lys, la grande date et le jour dans le double grand guichet sont dotés d’une police de caractère très élégante. Leur déclenchement, système unique au monde, n’occasionne pas de perte d’amplitude avec un triple saut instantané à minuit. La précision est de mise.
Le cadran affiche index et chiffres romains sur un cercle satiné entrecoupé d’un fin filet. La petite seconde prend place à 4 heures.
A 8 heures, l’indicateur de réserve de marche affiche fièrement 72 heures garanties en isochronisme (100 heures), c’est-à-dire indépendamment de l’amplitude.
Les aiguilles en acier bleuies favorisent la bonne lisibilité de l’heure.
La grande phase de lune est l’occasion de démontrer les talents de la manufacture en matière de finition.
Le boîtier
Le boîtier de 42 mm de diamètre est fait d’acier 316L poli dont l’aspect laisse presque penser qu’il s’agit d’or blanc. Il en est de même pour la lunette.
Subjectivité oblige, les 42 mm s’adaptent particulièrement bien à des poignets moyens, dans une proportion sage et obéissant aux règles de l’élégance et évitant de céder aux sirènes vulgaires de l’ostentation.
Les glaces saphir du cadran et du fond sont anti-reflet.
Le fond est vissé de 6 vis en acier à têtes polies.
La fleur de lys, enfin, « couronne » le tout. A la clé, une étanchéité de 5 ATM.
Le mouvement
Au chapitre mouvement, il y aurait de quoi en écrire tout un ouvrage. La montre tournée, le fond transparent laisse apparaître les entrailles du Calibre Royal aux 7 brevets internationaux déposés. Outre la haute technicité, la décoration, l’harmonie et l’élégance de celui-ci ont été particulièrement soignés.
La grande ouverture sur le mouvement permet à l’heureux possesseur de se plonger dans la beauté de celui-ci. La masse oscillante laisse une grande visibilité. Le grand balancier, l’ancre et la roue d’ancre se scrutent sans difficultés.
Le mouvement mécanique à remontage automatique dans les deux sens bat à 21 600 alternances/heure (3 Hz).
Le Grand Barillet permet une réserve de marche de 100 heures de réserve de marche avec une garantie de 88 heures. Le remontage s’exécute par le tambour du barillet et la force initiale est impulsée par un axe centrale au barillet ayant pour résultat une grande régularité de l’animation du mouvement.
Le balancier spiral (à 6 heures sur le fond de la montre) bénéficie d’une protection centrale aux chocs grâce à un système d’amortisseurs.
Côté décoration, Ponts et platines perlés, colimaçonnés et côtes de Genève sont au menu des réjouissances.
Le bracelet
En cuir alligator marron grandes écailles, le bracelet est cousu main et rembordé. La boucle ardillon en acier est dotée d’un lys en relief.
La Rue Royale, outre son confort de port, est une montre dotée d’une identité, d’une histoire, d’une élégance et d’une technicité qui fait de cette pièce un garde-temps remarquable, singulier et exceptionnel.
Vidéo Rue Royale Pequignet
Shooting photo réalisé à l’Auberge Lamartine, à Bourdeau en Savoie.
1 comment
Merci pour votre reconnaissance qui me va droit au coeur. Et il en a fallu du coeur, de l’amour, de la passion, de la compétence, pour relever le défi de la Renaissance de la Haute Horlogerie française. Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas…
Il existe donc encore des français qui croient aux vertus du métier, de la compétence, de la passion, et de la volonté des hommes dans un monde globalisé et désindustrialisé sur notre versant français.
Je vais vous faire parvenir le story board de ce défi relevé.
Avec toute mon amitié.
Dans l’espoir de vous relire et de vous rencontrer.
Didier Leibundgut