SpidoSpeed de Linde Werdelin : le test
Éditée à seulement 100 exemplaires, la montre SpidoSpeed de Linde Werdelin ne laisse pas indifférent.
Maison horlogère danoise fondée en 2002 par Morten Linde et Jorn Werdelin, Linde Werdelin n’a eu cesse de proposer des montres de sports de haute qualité au design ambitieux et fabriquées en Suisse.
La SpidoSpeed est disponible en 3 versions : acier microbillé, DLC, et or rose avec titane DLC. Zoom sur la version acier microbillé.
La montre révèle deux thématiques majeures : l’univers automobile et la 3D.
Le travail sur les trois dimensions s’exprime aussi bien sur le cadran que le boîtier. Ce dernier dévoile une structure squelette que l’on se plaît à observer selon les différents angles de vue proposés par les volumes. La structure du boîtier masque judicieusement le cylindre central qui renferme le mouvement. Il m’a fallu un examen minutieux pour oublier l’effet d’optique.
Le cadran, sous sa glace saphir, est composé de 10 couches pour accroître l’impression de 3D. Il est truffé de références au monde de l’automobile avec, par exemple, les 3 compteurs rappelant les disques de frein ou encore le matériau utilisé, similaire à celui des tableaux de bords des années 40. La lecture du cadran est appréciable pour un chronographe.
Les 131 grammes de la montre se font discrets dès la passage au poignet avec une sensation de confort grâce au large et robuste bracelet. La boucle ardillon est pratique et permet un ajustement rapide. Un petit mouvement du poignet et vous sentez le rotor squelette tourner dans le fond du boîtier, la montre prend vie.
A 2 et 4 heures, les poussoirs enclenchent, stoppent et remettent à zéro le chronographe. La prise en main est aisée. La couronne, dissimulée à 3 heures sur le boîtier de 44 mm, bénéficie d’une bonne protection, nécessaire pour l’usage sportif de la montre, mais vient réduire l’accessibilité.
Linde Werdelin conçoit également des instruments de mesure digitaux pour le ski ou la plongée qui se fixent sur les cadrans de ses montres. Le design même du boîtier est donc conditionné par cette fonction. Je n’ai pas eu l’occasion de tester cette alléchante possibilité.
Côté mécanique, la SpidoSpeed embarque un calibre Concepto 2251 choisi pour sa solidité particulièrement adaptée à son dessein de montre chronographe. Le « moteur » ronronne à 28 800 alt/h et offre une réserve de marche de 48h. Le mouvement s’observe aisément par la glace saphir protégeant le fond du boîtier.
La SpidoSpeed mêle habilement montre au design industriel, futuriste, atypique, et montre sportive aux capacités décuplées par le recours à un instrument digital développé par la marque.
Prix : 11 730 €
Vidéo à venir …
Le site : www.lindewerdelin.com
Caractéristiques de la SpidoSpeed Linde Werdelin
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